Le courrier adressé par le chef de gouvernement à l’UMT, la FDT et la CDT suite à leur mémorandum avait laissé présager une accalmie dans le climat social.
Mais il semble que la situation risque plutôt de dégénérer. Les trois syndicats viennent de mettre en garde le chef de gouvernement contre le retard dans le retour à la table du dialogue. Le trio composé par Moukharik, Azzouzi et Amaoui ne veut donc pas attendre le mois d’avril et les classiques rounds du dialogue social pour entamer les négociations parce qu’ils estiment probablement qu’ils ont perdu suffisamment de temps pour attendre encore plus.
Sauf que le problème ne se pose pas au niveau de la date du dialogue mais plutôt l’expiration de l’ultimatum lancé au chef de gouvernement dans 18 jours. Un accord sur la cinquantaine de revendications du trio syndical est-il encore possible en 18 jours seulement? Telle est la question. Seule la réponse nous permettra de savoir si la confrontation entre les deux parties est inévitable ou non.