Lors de la retransmission directe des travaux des séances plénières du Parlement, et particulièrement la première Chambre, ceux habitués depuis des années à cet exercice ont relevé un détail : le nombre important de nouveaux visages souvent jeunes et la présence plus affirmée et remarquée des femmes.
C’est un fait qui ne trompe pas quant au renouvellement des élites. Cet apport incontestable de sang neuf qui se voit à l’œil nu s’est reflété mécaniquement dans la qualité et le niveau des débats. A tel point que le contraste est flagrant entre le discours et les éléments de langage de cette nouvelle génération d’élus et ceux de quelques anciens encore attachés à faire dans le discours démagogue et populiste.
Certains n’ont même pas peur d’être totalement hors sujet. A l’image de ce député qui, en pleine séance de discussion du budget, a préféré utiliser son temps de parole pour se lamenter encore sur les tenants et les aboutissants du scrutin du 8 septembre. Il est effarant de constater que deux mois plus tard, notre respectable député n’a toujours pas compris que le Maroc avec toutes ses composantes est passé à autre chose. Les vieilles habitudes ont visiblement la peau dure.