Editorial

Éditorial

L’Algérie organise du 5 au 20 juillet 2009 le 2ème Festival Culturel Panafricain. C’est une excellente idée du président Abdelaziz Bouteflika pour la réalisation de laquelle Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, se démène comme un beau diable et Khalida Toumi, ministre de la Culture, comme une tigresse inspirée. C’est une idée formidable et géniale. Il faut la soutenir et l’encourager. Nous sommes très intéressés par ce projet fabuleux. Au moins tant que nos amis seront occupés à jouer aux maîtres de la culture africaine, ils nous oublieront un peu. Et ils renouent avec le bon temps quand un festival culturel panafricain fleurait bon le tiers-mondisme, la tricontinentale, le castrisme, le guevarisme, le titisme, le romantisme, l’anti-impérialisme, le communisme, le trotskisme, etc. L’Algérie combattante victorieuse du colonialisme voguant vers l’avenir sur des flots de pétrole et dirigée par des galonnés encore modestes. Et la nave va. Quelle image ? Quelle nostalgie ? Dès la réélection de Bouteflika III, il s’offre un retour vers le passé. Rendez-moi ma jeunesse que diable! Faites revenir les anciens ! Remontez les horloges du temps ! La dernière édition du Festival Culturel Panafricain d’Alger a eu lieu en 1969. Quarante ans après, Bouteflika se souvient. Le monde a changé, mais pas lui. Il semble que le président algérien soit très heureux de recevoir solennellement à cette occasion le président Georges Pompidou. C’est dire…

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