Editorial

Éditorial

Plus on avance dans le développement humain, plus on recule dans le classement du PNUD. Ce principe, à la différence du fameux «qui n’avance pas recule», fonctionne à revers. Plus tu avances, plus tu recules. Et plus tu recules, moins tes affaires avancent. Il y a un truc qui échappe à la logique, la nôtre, mais qui est apparemment d’une limpidité totale pour les technocrates du PNUD. Ils ont inventé un bidule, ce satané classement, qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et qui prétend mesurer le temps qui ne passe pas. Que devenons-nous faire? Trois options s’offrent à nous. Un : fermer le bureau du PNUD à Rabat et livrer ses fonctionnaires à la vindicte populaire en les faisant défiler avec un bonnet d’âne sur la tête. Deux : créer un autre classement pour mesurer les choses immatérielles comme le bonheur, le contentement de soi, la paix sociale, la fierté d’être ensemble, etc. Pourquoi pas, ce sont des idées qui circulent. Trois : oublier le PNUD, ce qui serait la raison elle-même, et faire ce que l’on doit faire dans la résolution et la sérénité. Maintenant, quand on voit qui sont les pays qui nous ressemblent et qui sont mieux classés que nous, l’on comprend vite que ce machin n’est pas très crédible. Franchement. La mise à plat que propose Ahmed Lahlimi relève du bon sens, même si d’aucuns, outremer essentiellement, pensent que nous sommes furieux parce que nous sommes de mauvais joueurs. Et alors?

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