La politique est par excellence la science de l’irrationnel. Des partis, dont le PJD notamment, qui depuis longtemps fustigent l’administration et leurs adversaires d’user de pratiques malsaines,
mettant en doute les scrutins, refusent d’adhérer à une charte qui a justement pour but de rendre les règles du jeu encore plus transparentes. Plus étonnant encore ! Il y a quelques semaines, le ministère de l’intérieur avait tenté, le premier, de proposer l’idée d’une telle charte. Certains partis ont refusé sous prétexte que ce n’était pas à l’administration de le faire. Qu’à cela ne tienne. Aujourd’hui, c’est l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), pourtant indépendante et impartiale, qui en fait la proposition. Rien à faire. Les opposants à ce projet continuent à penser là aussi que l’Instance a outrepassé ses prérogatives. A ce rythme, et pour faire plaisir à ces messieurs, il faudra peut-être s’en remettre aux Nations Unies…