Le travail de l’opposition doit commencer dès maintenant. Il est vrai que le lendemain d’une défaite n’est pas facile à vivre. Mais c’est à ce moment-là que les partis de l’opposition doivent montrer qu’ils n’étaient pas là juste pour les élections. Or, quand on visite les sites Internet de certains d’entre eux, on remarque qu’ils se sont arrêtés le 25 novembre. Depuis, aucune information, aucune mise à jour… Rien. Les pages Facebook, les forums et autres espaces de discussions sur la Toile qui bouillonnaient la veille du scrutin ont été désertés. C’est l’erreur qu’il ne faut pas commettre au risque de donner une énième preuve au citoyen de l’opportunisme des politiciens. L’opposition doit continuer, voire multiplier, son effort de mobilisation. En 2012, nous aurons rendez-vous avec d’autres élections, les régionales et les communales. Deux grands rendez-vous qui pourraient permettre aux partis perdants de revenir dans la course à condition de s’y préparer sérieusement et dès maintenant.








