Editorial

Éditorial

Le PPS est à la croisée  des chemins: suivra-t-il l’Istiqlal ou rejoindra-t-il le grand frère socialiste l’USFP? La réponse à la question n’est pas chose aisée. En fait, elle est si malaisée qu’on la dit avoir occasionné le report de la réunion du comité central du parti. Prévue pour ce jeudi  (8 décembre), elle a été ajournée à ce samedi. Le temps, sans doute, d’approfondir la réflexion. Aujourd’hui, la nécessité de la polarisation s’impose. Expectative à droite, indécision à gauche, telle semble être la situation créée par le large succès du Parti de la justice et du développement (PJD) lors du scrutin du  25 novembre.  L’USFP appelle à une moralisation de la vie politique par le biais d’un retour à l’orthodoxie universelle. Pour le parti de la rose, il faut qu’il y ait une gauche, un centre et une droite composés de partis dont les projets de société se ressemblent et non pas fondés sur des considérations de pouvoir et d’appartenance au gouvernement. Et pour que cela se fasse, il faut commencer par faire la gauche. Et si l’autre côté de l’opposition a envie de reconstruire la droite et le centre, la démocratie marocaine sera assurée d’aller bon train.

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