Les membres de la deuxième Chambre sont dans une situation bien particulière. Au moment où la première Chambre est à l’arrêt dans l’attente que les nouveaux élus prennent leurs fonctions, les conseillers, eux, continuent de débattre des projets de lois, de poser leurs questions orales et écrites comme si de rien n’était. Même si quelques ministres studieux continuent de répondre présent, il est évident qu’un ministre en fin de mandat ne pourrait s’engager sur presque rien. D’un autre côté, les conseillers risquent de faire un double travail. Dans quelques jours un nouveau gouvernement sera en place et une nouvelle première Chambre prendra place. Certains projets seront probablement revus à la demande de la nouvelle majorité, d’autres risquent d’être soit reprogrammés, soit purement et simplement ajournés parce que ne répondant pas aux nouvelles orientations. Et au final, les conseillers devront soit faire de deuxièmes lectures, soit ils auront tenu toutes ces séances de travail pour rien.









