Prendre les mêmes et recommencer. C’est l’erreur à ne surtout pas commettre avec la formation du nouveau gouvernement si le PJD veut garder intact son capital sympathie de départ. Depuis deux jours, en marge des discussions des composantes de la nouvelle majorité au sujet de la répartition des portefeuilles, on a entendu ça et là des noms circuler pour tel département ou tel autre. Parmi ces noms, certains sont connus et ont pris part à plusieurs gouvernements y compris celui sortant de Abbas El Fassi. Depuis le 25 novembre, les partis politiques, mais pas tous, se sont volontiers inscrits dans une nouvelle logique de cohérence et regain de confiance du citoyen en assumant chacun son nouveau rôle naturel dans la majorité ou dans l’opposition. Mais ce n’est pas suffisant. Les partis de la majorité doivent pousser la logique jusqu’au bout en présentant de nouvelles figures, des jeunes de préférence, pour définitivement rassurer l’opinion publique que les choses ont véritablement changé. Exit les anciens.