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Les taxis blancs de Casablanca ont souvent été l’objet de toutes les critiques. Prolifération, anarchie, non-conformité aux normes de sécurité, incivilité de leurs conducteurs… la liste des griefs est longue. Et pourtant, ces taxis transportent tous les jours pas moins de 600.000 Casablancais, soit presque autant que toutes les flottes de bus réunies. Même le tramway, en vitesse de croisière, ne permettra de transporter que 250.000 passagers par jour. Malgré tout ce qu’on leur reproche, il est utopique de penser pouvoir se passer des grands taxis. Ce serait paralyser la ville. On en a eu la preuve quand, à plusieurs reprises, les chauffeurs de taxis blancs décidaient de faire grève au plus fort de leur bras de fer avec le ministère du transport au moment des discussions sur le nouveau Code de la route. Leur capacité de nuisance est très grande mais leur utilité aux Casablancais l’est tout autant. S’il y a une chose à faire c’est de bien étudier les raisons pour lesquelles le business model des taxis blancs, pourtant développé de manière presque intuitive, réussit et de s’en inspirer pour imaginer des transports en commun plus adaptés aux besoins des habitants.

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