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Le nouveau gouvernement cherchera d’entrée de jeu à lancer des actions avec impact immédiat pour marquer les esprits. Et très probablement, il commencera par des actions qui ne coûtent rien et qui demandent juste de la volonté politique. S’il devait commencer par ce type de mesures, ce ne sont pas les aberrations qui manquent dans notre pays. A Casablanca, par exemple, ville à problèmes, il y a le cas de l’Agence urbaine. La métropole est la seule ville dont l’Agence urbaine, organe suprême en matière de planification, ne dépend pas de l’Habitat mais du ministère de l’intérieur. Une exception qui n’a aucune espèce de valeur ajoutée si ce n’est de compliquer la prise de décision. A 100 kilomètres, la capitale, Rabat, est aussi une exception communale. C’est la seule ville du Maroc dont le maire n’est là que pour le décor. C’est le wali qui est l’ordonnateur et qui décide de tout. Autre exemple, les Centres régionaux d’investissement, les fameux CRI, qui relèvent de l’Intérieur et des wilayas alors qu’ils doivent naturellement répondre de l’autorité d’investissement, soit un ministère, s’il existe, soit l’Agence de développement des investissements créée il y a deux ans. L’administration marocaine traîne depuis des années des situations étranges de ce genre et aucun gouvernement n’a eu le courage d’y toucher.

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