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La situation de l’informel au Maroc interpelle. On nous dit qu’il y a aujourd’hui 1.670.000 unités qui produisent en dehors des circuits formels et légaux. Mais on apprend de l’autre côté que plus de 300.000 d’entre elles sont connues de l’administration puisqu’il s’agit d’unités patentées donc déclarées et connues du fisc. Certes, il y a de toutes petites entreprises qui n’ont d’autres choix que l’informel parce que ne pouvant pas supporter les charges sociales ou autres. Mais dans l’informel, on trouve de tout. Et les agents du fisc en savent quelque chose. Il faut savoir qu’environ 75% des entreprises qui déposent annuellement leurs bilans auprès des impôts déclarent des résultats déficitaires depuis au moins 5 ans. Et étonnamment, ces entreprises continuent de tourner et personne ne trouve à redire. Aider les petites entreprises à entrer dans le circuit, c’est bien. Mais le gros gisement, le vrai manque à gagner pour les caisses de l’Etat, se trouve ailleurs.

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