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Le libre accès à l’information est sacré dans les démocraties et dans le business aussi. L’exemple nous vient de Wall Street. Des épargnants américains mécontents ont déposé plainte auprès de la justice de New York pour la simple raison qu’une entreprise, multinationale de surcroît, en l’occurrence Veolia, ne les a pas informés à temps d’un changement de ses prévisions. Ce qui leur a fait perdre de l’argent. Jamais un cas pareil n’a été vécu à la Bourse de Casablanca à l’exception de quelques rares fois où le CDVM a engagé, sur sa propre initiative, des actions disciplinaires pour fraude, manipulation de cours ou délit d’initié. Pourtant, bien des entreprises de la Bourse casablancaise déclarent des résultats en deçà des prévisions communiquées au marché et aux épargnants quelques mois auparavant. Mais personne ne réagit. Une reddition de comptes mais de façade. Sans plus. Et les experts se demandent depuis des années pourquoi la Bourse de Casablanca est à ce point déconnectée des tendances générales de l’économie.  Le jour où les épargnants, surtout les petits, commenceront à fouiner dans les comptes des entreprises qu’ils financent en achetant leurs titres, la Bourse de Casablanca gagnera en transparence et probablement en performances aussi.

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