Editorial

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Le salaire de Gerets, le budget dépensé pour les déplacements de l’équipe et la délégation qui l’accompagne, sans oublier le jeu, les joueurs, la sélection, les choix tactiques… Depuis vendredi, sur internet et les réseaux sociaux, dans la presse écrite, sur les plateaux de radios et de TV, tout a été dit sur la prestation calamiteuse et honteuse de notre équipe nationale en Coupe d’Afrique. Et après ? Cela va-t-il changer quelque chose ? Evidemment non. Le déclin de notre équipe nationale a commencé il y a plus de dix ans, et durant toutes ces années, nous avons procédé de la même manière pour essayer de rectifier le tir : on change d’entraîneur. Du coup, sur les dix dernières années, 11 sélectionneurs, dont 4 marocains et 7 étrangers, se sont succédé sans aucun résultat notoire si ce n’est une finale de la CAN en 2004 en Tunisie. Ils ne peuvent pas être tous mauvais. Einstein a dit un jour que «la folie, c’est de refaire la même chose et d’en attendre un résultat différent». La folie des Marocains, la vraie, c’est de continuer à ne pas vouloir reconnaître que nous sommes devenus, depuis longtemps, un petit poucet du football africain. Nous devons accepter ce statut.

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