Editorial

Éditorial

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Le déficit budgétaire atteint une cote d’alerte. Mais cela reste moins grave que prévu. Au moment de l’élaboration de la loi de Finances 2011, le gouvernement tablait sur un déficit budgétaire de 66 milliards DH. Or, le ministère des finances nous annonce qu’on a fini l’année avec seulement 42 milliards de déficit, soit 24 milliards de mieux que prévu. Mais la grande crainte pèse sur l’exercice 2012 pour lequel, le gouvernement Benkirane aura une marge de manœuvre encore plus réduite. Du coup, la question épineuse de l’endettement se posera inévitablement. Le Maroc doit-il et peut-il encore s’endetter sur le marché international ? La question se posera d’autant plus que l’endettement intérieur a atteint ses limites à cause du manque de liquidités sur le marché domestique. Et apparemment, notre administration prépare déjà son argumentaire pour un éventuel emprunt. En atteste cette annonce faite il y a moins d’une semaine par les finances et passée inaperçue sur le maintien par l’agence de notation Fitch de l’Investment grade pour le Maroc. Ce type d’annonces n’est jamais anodin.

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