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Une fois n’est pas coutume, on profitera de cette colonne pour répondre à certains de nos lecteurs qui se sont dits scandalisés par un article sur l’ouverture d’un sex-shop à Casablanca publié sur la Une de notre édition d’hier. Il est étonnant de redécouvrir la schizophrénie dans laquelle nous baignons encore, le poids des tabous, des non-dits et de la «hchouma» dont nous devons libérer nos esprits. Le promoteur de ce commerce distribue librement depuis des jours des prospectus dans les rues de Casablanca. Sur la Toile, notamment Facebook, tout est dit et expliqué sans détour. Il a dûment obtenu les autorisations légales pour son commerce. Mais quand un journal l’écrit, en parle, certains sont choqués et trouvent cela vulgaire et indécent. Pourtant, les termes utilisés ne sont ni vulgaires ni indécents. Au contraire. La mission du journaliste, du moins telle que nous la concevons, est d’informer, de relater les faits en appelant les choses par leurs noms. L’apparition de ce genre de commerces chez nous est un fait de société majeur. Comment peut-on l’ignorer? Et doit-on l’ignorer sous prétexte de ne pas devoir choquer certains ?

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