Editorial

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Le 1er mai s’approche. Et comme le veut la tradition instaurée depuis 2004, au temps du cabinet Jettou, un accord sera certainement scellé entre le gouvernement et les syndicats. Et il viendra certainement alourdir davantage le Budget de l’Etat. Déjà, tout ce qui a été concédé lors des années passées a coûté au Budget pas moins de 33 milliards DH rien que sur la période 2007-2011. Et pour le prochain accord, les syndicalistes ont la ferme volonté d’arracher encore des augmentations de salaires, des avantages, des promotions exceptionnelles, des avancements de grades et autres. Le gouvernement n’a en tout cas pas le choix pour la simple raison qu’il devra au minimum honorer les engagements de ses prédécesseurs. Cette mécanique, selon laquelle un gouvernement lègue au suivant des engagements et des charges aussi lourdes, doit être revue. Puisque le dialogue social est devenu maintenant permanent, il serait souhaitable d’ériger une instance publique, indépendante et permanente, qui aurait la tâche de mener les discussions avec les syndicats indépendamment des enjeux politiques,
partisans et électoraux.

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