Voilà une bonne et saine alternance à laquelle va procéder la CGEM avec l’arrivée d’une femme, en l’occurrence Miriem Bensalah, à la présidence. Le président sortant, Mohamed Horani, a eu une attitude positive. Ne voulant pas priver la Confédération d’une telle occasion historique, il s’est retiré de la course. L’intention est bonne, on n’en doute pas. Mais il aurait été plus intéressant de pouvoir tester réellement les capacités d’une candidate à mobiliser les chefs d’entreprises, à se battre dans un environnement plutôt masculin. Maintenant que Mme Bensalah et son colistier s’acheminent quasiment vers la candidature unique, on n’aura pas eu le plaisir de la voir mener campagne. Mme Bensalah n’est pas du tout une candidate par défaut. Loin de là. Elle a même le mérite d’avoir eu le courage que d’autres femmes d’affaires n’ont pas eu. Il lui appartient de montrer, une fois en fonction, que la vision féminine de l’entreprise et des affaires peut être porteuse de changements. Bon courage Mme la présidente !