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Plus que jamais, la préservation d’un pavillon national dans le transport aérien est une nécessité…vitale. Quand on voit aujourd’hui ce qui se passe dans le maritime, il est facile de comprendre les risques d’un désengagement total de l’Etat. La RAM est certes exposée à des contraintes dont certaines découlent de son statut même de compagnie nationale. Mais à côté de ces contraintes qui coûtent, la compagnie a également et certainement des gisements de productivité à développer. Prenons le simple exemple des liaisons intérieures. Pour beaucoup d’entre elles, le service est assuré et doit l’être en dépit de la rentabilité. Aucune autre compagnie privée ne souhaiterait l’assurer. Même mieux. Certaines liaisons avec l’Afrique, par exemple, ne sont pas forcément des mines d’or mais la RAM y gagne en se présentant comme un transporteur majeur sur le continent. Le Maroc également y gagne puisqu’il devient un passage obligé entre l’Afrique et le reste du monde. Et pour cela, il y a forcément un prix à payer !

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