Editorial

Éditorial

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Une mise en garde d’un parti de l’opposition est tout à fait normale, mais lorsqu’un parti de la majorité tire la sonnette d’alarme sur la situation économique, cela veut dire que les choses se compliquent sérieusement. Maintenant, lorsque la remarque émane du ministre de l’économie et des Finances, cela veut dire que la situation est critique. Nizar Baraka qui a insisté sur la résilience de l’économie nationale durant ces dernières années, a également évoqué les difficultés actuelles. Pour y faire face, il semble qu’une sortie sur le marché international est l’une des solutions envisagées. Mais le gouvernement aura la tâche délicate et difficile de maintenir la dette extérieure à un niveau soutenable pour éviter une dégradation des agences de notation et surtout une perte de contrôle. Les exemples de l’Espagne et de la Grèce sont là pour nous le rappeler. D’autres pays comme l’Egypte ont essayé de trouver des sources de financement à l’international en sollicitant leurs expatriés à l’étranger avec des taux assez corrects. Mais quel que soit le mode de sortie qui sera adopté par le gouvernement, l’objectif sera de ne pas se mettre à la merci des organisations financières internationales. On en a déjà fait l’expérience dans les années 80 avec le fameux PAS (Plan d’ajustement structurel) et aujourd’hui encore, on en garde
de mauvais souvenirs.

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