Editorial

Éditorial

© D.R

L’éventualité d’un emprunt étranger commence déjà à susciter le débat. Mais s’il doit y avoir un débat ce n’est pas tant sur la décision elle-même d’emprunter ou non mais plutôt sur l’usage qui sera fait des fonds ainsi collectés. Si l’Etat doit emprunter pour couvrir les dépenses de fonctionnement, comme les salaires des fonctionnaires, le carburant et autres frais généraux, c’est très mauvais. Et c’est en même temps renvoyer un signal pas très rassurant à nos partenaires étrangers et nos bailleurs de fonds. Car c’est exactement comme un particulier qui prendrait un crédit auprès de sa banque pour pouvoir manger et payer son loyer. Si en revanche, les fonds levés sont destinés à l’investissement qui, lui, produit de la valeur et permet de créer des emplois, ce serait un moindre mal. Et c’est à ce niveau de réflexion justement que doivent se placer les élus des deux Chambres dont le rôle est d’interpeller le gouvernement.

Related Articles

EditorialUne

Transparence et responsabilité

En se présentant sans tarder devant une commission à la Chambre des...

EditorialUne

Éditorial : Capital eau

Avec les premières pluies bienfaitrices de l’automne, c’est tout le monde agricole...

Editorial

70 ans de fondation

Le Maroc a célébré cette semaine le 70ème anniversaire du recouvrement de...

EditorialUne

Éditorial : L’action et le spectacle

Il y a, dans l’étape de Médiouna, quelque chose qui dépasse la...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus