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Chaque année, 2.000 ouvriers meurent sur les chantiers de construction au Maroc, notamment ceux des travaux publics et des infrastructures. Le chiffre émane du gouvernement. Comment peut-on accepter une telle situation ? Les chantiers en question sont le plus souvent menés pour le compte du public et particulièrement les ministères, administrations, entreprises publiques et collectivités locales, donc en somme pour le compte de l’Etat. Comment ce dernier peut-il permettre à des entreprises qui ne sont pas en mesure de préserver la sécurité des personnes d’opérer sur ses chantiers ? Pour soumissionner aux marchés publics, les entreprises privées sont censées présenter des garanties de solvabilité financière, des références techniques pour justifier leur savoir-faire, des attestations pour prouver qu’elles sont en règle avec le fisc et la Sécurité sociale. Avec la sinistralité trop élevée sur nos chantiers, il faudra désormais leur demander aussi des garanties pour la sécurité des personnes et de leurs ouvriers en particulier. Car permettre à une entreprise qui n’est pas aux normes de concourir aux marchés publics revient à la cautionner.

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