Editorial

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Le nouveau wali de Casablanca, Mohamed Boussaïd, volontairement ou non et comme dans un laboratoire, a démontré par A+B les méfaits du secteur informel sur l’économie. Les Casablancais auront certainement remarqué que les grandes artères de la ville ont été comme par enchantement nettoyées du désordre que causaient les marchands ambulants, ferrachas et autres commerçants informels. L’effet sur le commerce a été immédiat. Aujourd’hui, quand on va dans un marché en fin de journée, les étalages sont vides. Et quand on pose la question au propriétaire, il vous dira qu’il a tout vendu. Et c’est tous les jours comme ça depuis que les marchands ambulants ne sont plus en activité. Ce qui se passe à cette échelle réduite est valable pour tous les domaines et laisse deviner les effets ravageurs de l’informel sur l’économie tout entière. Maintenant, il reste à résoudre l’autre partie de l’équation : que fera-t-on de ces milliers de petits commerçants ambulants qui, qu’on le veuille ou non, ont eux aussi des familles et des bouches

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