Editorial

Éditorial

L’annonce des résultats du Baccalauréat s’est faite hier. Certains étudiants ont réussi ce cap important de leur vie, d’autres pas. Mais ce n’est guère l’intérêt de ce billet qui mettra plutôt le point sur la situation, rarement évoquée et souvent ignorée, des professeurs. Pour ces personnes qui jouent un plus grand rôle dans la détermination de l’avenir des générations, le Baccalauréat serait une épreuve épouvantable et aussi stressante pour eux comme pour leurs disciples. Dans ce sens il serait intéressant de signaler que la correction des copies des examens du terminal se fait dans les conditions les moins supportables. Comme si cela ne suffisait pas, ces professeurs toucheraient, tenez-vous bien, la «pitoyable» somme de 3,32 DH pour la correction de chaque copie. Cette indemnité fixée par décret, il y a une quinzaine d’années de cela, n’a pas bougé d’un iota alors que le nombre des bacheliers, lui, a carrément triplé. Il est vrai que de grandes questions telles la généralisation de la scolarisation, la réinsertion scolaire ou encore la lutte contre l’abandon scolaire nécessitent la mise en place d’un Plan d’urgence de la part du gouvernement, mais il y en a de ces aberrations qui devraient naturellement ne plus figurer dans notre champ pédagogique. Ces petits 3 DH en sont bien évidemment une !

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