Editorial

Éditorial

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Constitution 2.0, an 1. Il est évidemment trop prématuré de vouloir répondre à la question de savoir si le nouveau texte voté à l’unanimité par les Marocains en juillet 2011 a changé la vie du citoyen. Et à juste titre car la traduction de la nouvelle Constitution est loin d’être achevée. Beaucoup de lois organiques ne sont toujours pas disponibles comme, par exemple, celle relative aux communautés territoriales et à la région. Des institutions prévues ne sont pas encore créées. Aucune mesure officielle et opérationnelle n’a été prise pour rendre effective l’instauration de l’amazigh comme langue officielle. Pour autant, durant cette première année, la nouvelle Constitution a surtout été ressentie à travers ses effets induits par l’esprit et la philosophie dont elle est porteuse. Désormais, le chef de gouvernement se présente une fois par mois devant les élus pour rendre compte. Les patrons de quelque 1.200 établissements publics répondent du gouvernement et lui rendent compte. Même s’il reste encore beaucoup à faire, tout cela donne au final du contenu à cette démocratisation dont on
parle tant…

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