Editorial

Éditorial

© D.R

Près de 8.000 enseignants viendront renforcer cette année les effectifs du ministère de l’éducation nationale. Ce ministère est le deuxième plus gros recruteur cette année après celui de l’intérieur. Ce contingent de nouveaux instituteurs et professeurs de collèges et de lycées est censé combler le sous-effectif dont souffrent nos écoles. C’est en tout cas ce que nous affirme le ministère. Or la réalité est tout autre. Le vrai problème réside dans les disparités spatiales. Aujourd’hui dans certains établissements des grandes villes, on ne peut pas dire que les instituteurs croulent sous le travail. Beaucoup d’entre eux se contentent de trois ou quatre demi-journées de classe par semaine. Et encore! En même temps, dans d’autres régions, des écoles sont fermées pour manque d’enseignants. Au lieu de recruter 8.000 nouveaux enseignants d’un seul coup, l’Etat pourrait économiser des postes budgétaires en se déployant d’abord dans les régions.

Related Articles

EditorialUne

Éditorial : Capital eau

Avec les premières pluies bienfaitrices de l’automne, c’est tout le monde agricole...

Editorial

70 ans de fondation

Le Maroc a célébré cette semaine le 70ème anniversaire du recouvrement de...

EditorialUne

Éditorial : L’action et le spectacle

Il y a, dans l’étape de Médiouna, quelque chose qui dépasse la...

EditorialUne

Éditorial: Banc d’essai final

Maintenant que les principaux stades appelés à accueillir la prochaine Coupe d’Afrique...