Editorial

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On reprend les mêmes et on recommence. Les Pjdistes ont, en effet, préféré garder pratiquement la même équipe qui a conduit le parti vers la victoire lors des dernières élections législatives. Car on ne change pas une équipe qui gagne. Ainsi, Benkirane a succédé à lui-même au poste de secrétaire général. Les pronostics étaient tellement favorables au chef de gouvernement que sa réélection à la tête du parti ressemblait beaucoup plus à une formalité. La même règle s’applique au ministre des affaires étrangères Saâd-Eddine El Othmani qui a été réélu comme président du conseil national du PJD pour un deuxième mandat consécutif. Après quelques mois de la formation du gouvernement et à quelques mois des prochaines élections, le parti islamiste fait le choix de la continuité pour à la fois rassurer ses alliés au gouvernement et  éviter de déstabiliser ses structures à la veille de plusieurs échéances électorales décisives après six mois passés aux commandes de la majorité gouvernementale. D’ailleurs, les instances du parti ont quasiment gardé la même ossature formée par des cadres qui sont à la tête du parti depuis plus de dix années. Cette même ossature saura-t-elle confirmer lors des prochaines échéances ?

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