Editorial

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En inaugurant samedi le dernier tronçon de la rocade méditerranéenne, le Souverain a donné corps à un rêve qui a duré plusieurs décennies. Au début de ce rêve justement, beaucoup avaient mis en doute la capacité du Maroc à aller jusqu’au bout. D’autres doutaient de la pertinence économique et sociale d’une telle route. Mais si le projet a été bel et bien réalisé c’est parce que aussi le cœur et la foi y étaient, surtout au plus haut niveau. C’est un peu la même situation que celle vécue un moment avec le port Tanger Med qui est finalement une belle réussite économique qui, de plus, a donné de la visibilité au pays. Aujourd’hui, c’est également le TGV qui, de temps à autre, est dénigré. Des projets de cette envergure sont très souvent d’une telle ampleur qu’ils font peur, qu’on ne s’en croit pas capables, nous autres Marocains. Pourtant, de tels projets permettent au Maroc de monter en puissance et de changer de catégorie. Le développement a besoin de plusieurs ingrédients : de la vision, de la persévérance, des moyens, des ressources humaines, du sérieux mais aussi et certainement d’une dose de rêve…

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