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Quand on évoque les problèmes de la santé, on pense le plus souvent et exclusivement aux établissements publics comme les CHU, les hôpitaux et les dispensaires. Mais la santé qui relève du privé est tout aussi défaillante malgré les apparences. Situation véridique vécue : un jour de Ramadan, à deux heures de la rupture du jeûne, un citoyen se foule la cheville et doit trouver une clinique pour faire des examens radiologiques. Notre ami fera le tour de Casablanca durant plus de deux heures pour trouver une clinique où faire des clichés. Il passera dans deux polycliniques de la CNSS et six cliniques privées et se voit adresser les mêmes réponses : nos installations de radiologie sont en panne, les médecins censés être de garde ne sont pas là à cause de l’approche du ftour. Bref, pas moyen de se faire soigner pour un petit bobo. Pourtant on est à Casablanca, la plus grande ville du pays, la plus équipée et la mieux pourvue. On n’ose même pas penser à ce qui se passe ailleurs, dans les petites villes excentrées, douars et campagnes reculés…

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