Editorial

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Pour la rentrée, le chef de gouvernement a préféré s’attaquer d’abord au dialogue social. Abdelilah Benkirane veut ainsi s’assurer d’une paix sociale avec les syndicats les plus représentatifs, alors que le gouvernement s’apprête à initier les premières mesures d’une profonde réforme à la fois de la Caisse de compensation et les systèmes de retraite. Ce sont là deux réformes qui concernent directement la classe moyenne et bien évidemment la classe ouvrière. Il convient maintenant de se poser des questions sur la capacité de l’Exécutif à obtenir les soutiens des syndicalistes. Car jusqu’à aujourd’hui, les responsables n’ont pas trop réussi à convaincre tous les syndicats. D’ailleurs, deux des centrales syndicales, à savoir la CDT et la FDT, avaient pris la décision de boycotter toutes les réunions du dialogue social depuis le mois d’avril dernier. C’est ce qui explique probablement la décision du chef de gouvernement de recevoir chaque syndicat à part.

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