Notre police semble découvrir les bienfaits de la communication et y prendre goût. Mais la Direction générale de la Sûreté nationale doit penser à la parfaite maîtrise de cet outil. Car, quand la police communique en donnant, entre autres, des chiffres sur la criminalité, il s’agit d’un exercice à double tranchant. D’un côté, cela peut être dissuasif à l’encontre des délinquants dans le sens où la police dévoile ses dispositifs et affirme sa volonté de les combattre. Au passage, une telle communication contribue certainement à redorer l’image de la police auprès des citoyens qui n’étaient pas tellement habitués à voir nos flics parler, expliquer, exposer ce qu’ils font.
Mais d’un autre côté, quand on découvre le nombre incalculable de délits, d’arrestations, de crimes, on ne peut pas s’empêcher d’avoir quelques frissons. En somme, une action de communication qui est censée procurer un sentiment de sécurité et rassurer peut parfaitement produire l’effet inverse. C’est là toute la subtilité de la com !