Editorial

Éditorial

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Le ministère de la santé a fini par avoir recours aux médecins du secteur privé. Pourquoi ? Parce que le Maroc connaît une pénurie en personnel médical, ce qui lui a valu d’être placé par l’OMS au même rang que la Somalie ou encore l’Afghanistan. Mais il existe d’autres raisons encore plus graves. Les responsables ont constaté que nos jeunes lauréats des facultés de médecine boudent de plus en plus la fonction publique parce qu’ils ont peur d’être affectés dans des régions reculées ! C’est un comportement bien étonnant de la part de personnes ayant choisi un métier des plus nobles au monde, mais à condition de l’exercer bien au chaud et dans un parfait confort à Casablanca ou à Rabat. Les ONG comme Médecins sans frontières ont donc tort de choisir les zones en conflit armé pour intervenir. Il ne faut pas être surpris si les médecins libéraux marocains snobent l’appel de Lhoussaine Louardi pour des raisons purement matérielles, puisque le ministre leur propose «à peine» 286 dirhams pour chaque quatre heures passées dans un hôpital public. 

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