Editorial

Éditorial

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Les comptes des partis politiques. Voilà un sujet important et très intéressant à un moment où l’on parle de transparence et de moralisation de la vie publique. Inutile de rappeler qu’une grande partie des budgets des 35 formations que compte le pays provient des deniers publics. Des fonds sont donc octroyés sous forme de subventions annuelles à nos partis politiques. Des fonds supplémentaires sont octroyés pour le financement des campagnes électorales avant le scrutin. Il ne s’agit pas de critiquer cette méthode qui existe aussi en France ni de demander son annulation, loin s’en faut. Mais l’utilisation de ces deniers publics doit être contrôlée. Or, il semble que la Cour des comptes, organe chargé du contrôle, n’ait reçu après les élections tenues en novembre 2011, que les bilans d’une vingtaine de partis. Ces derniers, qui sont censés donner l’exemple, sont les premiers à bafouer les principes de transparence et de moralisation. Mais jusqu’à quand ?

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