La dernière sortie des agriculteurs à travers leur confédération, la Comader, en dit long sur l’étendue des dégâts causés par les spécialistes de la récupération politique, du fake-news et du travail de sape.
Prix, subventions, organisation des filières, performances actuelles, politiques publiques…les exploitants ont profité de la conférence de presse d’il y a quelques jours pour livrer à l’opinion publique la vérité, toute la vérité. Évidemment, ceux qui préfèrent depuis toujours nager dans des eaux troubles n’en seront pas ravis car ces vérités, les seules valables parce que provenant de la source professionnelle, n’arrangeront pas leur « business ». Mais l’essentiel est que l’opinion publique ne soit plus exposée aux seules thèses de certains milieux.
Communiquer, expliquer et démontrer avec des faits, des chiffres et des preuves demeurent, pour les agriculteurs, comme pour les opérateurs économiques de manière générale, la seule manière de combattre ces ravageurs que sont la désinformation et la récupération politicienne.
Et cela devra désormais devenir une démarche naturelle et ordinaire, voire même un exercice obligatoire, pour les représentations professionnelles du secteur agricole. Il y va de la pérennité même de leur activité.