Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Agadir, Fès, Essaouira et de nombreuses autres villes, de différentes tailles, vibrent chaque année en cette période au rythme des festivals.
En plus de leur caractère distractif par leur programmation artistique et d’être une formidable vitrine pour la culture et le patrimoine national, les festivals sont aussi des occasions idéales pour promouvoir la diversité et le vivre-ensemble qui ont fait et font encore la force de la société marocaine. Mais au-delà de leur fonction sociétale et culturelle, les festivals constituent de véritables moteurs économiques pour les villes et régions où ils se produisent.
Tourisme et hôtellerie, restauration, transport, artisanat, commerce de détail de tous genres…tous les secteurs sont irrigués par les effets bénéfiques des centaines de milliers, parfois, des millions, de festivaliers et de visiteurs qui sont en même temps des consommateurs. Pourtant, ce gisement économique et d’emplois n’est pas encore pleinement exploité par les opérateurs ni par les investisseurs. Bien plus que les recettes de billetterie et les traditionnelles contributions de sponsors, certains festivals sont devenus aujourd’hui de véritables marques qui, si elles sont mieux marketées, peuvent générer des revenus plus conséquents, plus diversifiés et des effets économiques induits plus étendus. Un filon que les acteurs économiques, surtout privés, ne semblent pas encore prêts à exploiter…














