Les déclarations du ministre français de la justice en marge de sa visite au Maroc sont venues confirmer une énième fois qu’une coopération constructive basée sur le dialogue, la concertation au quotidien, l’échange et le partage, est la seule voie viable pour combattre les phénomènes d’extrémisme et de radicalisme qui génèrent la violence et le terrorisme. Le garde des sceaux, pour être lui-même en première ligne de cette lutte en France, est le mieux placé pour témoigner du rôle que joue le Maroc, entre autres volets de coopération, en matière de renseignement et d’échange de données et d’informations qui permettent chaque jour de déjouer des attentats, d’éviter des horreurs et surtout d’épargner des vies de citoyens innocents de part et d’autre de la Méditerranée. Évidemment, une relation de coopération et de partenariat, aussi forte et solide puisse-t-elle être, ne peut être pérennisée que si elle est constamment renouvelée, enrichie, améliorée dans un cadre de respect mutuel et un véritable état d’esprit positif. Pour cela, il n’y a pas de secret, les partenaires doivent à la base faire preuve de confiance réciproque, de bonne foi et de fiabilité à toute épreuve.