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Éditorial : L’action et le spectacle

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Il y a, dans l’étape de Médiouna, quelque chose qui dépasse la simple réunion régionale d’un parti de la majorité (lire l’article).

C’est une façon de rappeler ce qu’est, ou ce que devrait être, la politique lorsque l’on se souvient de son sens premier : aller au-devant des citoyens, les écouter, leur expliquer, assumer et construire avec eux. Dans un paysage public de plus en plus pollué par les polémiques creuses, les procès d’intention et la folie furieuse des réseaux, «La Voie des réalisations» ramène l’acte politique sur son terrain naturel : celui de la redevabilité et du concret.

Depuis sept mois, étape après étape, région après région, le RNI déroule une démarche dont on peut difficilement contester le fond, indépendamment du format : réaffirmer que les réformes ne se mesurent pas aux déclarations mais aux résultats, et que l’action publique n’a de valeur que si elle impacte réellement et positivement le quotidien des Marocains. La séquence de Médiouna l’a encore montré. Les chiffres actés, les projets engagés, les témoignages de jeunes militants ou de responsables locaux ont dessiné une trajectoire cohérente : un gouvernement qui agit, un parti qui assume et des citoyens qui, progressivement, reprennent place dans le processus.
Ce qui frappe surtout, c’est la concordance entre le discours et la méthode. En s’alignant explicitement sur la vision royale d’un Maroc émergent, le RNI rappelle que la politique n’est pas une compétition de slogans mais le prolongement et l’expression d’un cap national. À Médiouna, ce cap a pris la forme d’un appel à la continuité, à la rigueur, à l’exécution méthodique. Parce que les défis de Casablanca-Settat — mobilité, services publics, cohésion sociale, développement urbain — exigent davantage que des intentions : ils demandent une détermination tenace et une coopération sans faille.

Naturellement, «La Voie des réalisations» ne peut pas être parfaite, mais elle a au moins la vertu d’assumer ce que beaucoup d’autres esquivent : la politique est un contrat et pas un spectacle. À Médiouna, ce rappel a résonné avec force. Et il tombe à point nommé, à un moment où le pays a besoin de cohésion, de clarté et d’une parole publique qui ne fuit pas ses responsabilités.

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