EditorialUne

Éditorial : Nouveau Maroc

© D.R

Un accord de libre-échange ne peut fonctionner correctement et de manière durable que s’il comporte, en plus des dispositions techniques et commerciales, les mécanismes de sa propre évolution sans lesquels il est voué au blocage.

Au moment de la signature de l’accord de libre-échange avec la Turquie, l’économie marocaine et le Maroc tout entier étaient différents de la réalité d’aujourd’hui. En l’espace de 21 ans, depuis l’année de signature dudit accord, le temps a fait son œuvre et les enjeux, objectifs, défis, priorités et urgences ont naturellement évolué. Les ambitions aussi.

En 2004, le Maroc était à peine au stade de construire une vision qui allait plus tard devenir l’embryon de l’émergence. Il avait en face la Turquie, une économie qui comparativement était déjà nettement plus musclée et en mode turbo. Aujourd’hui les capacités, l’expertise, la technicité et la performance de l’industrie marocaine sont largement et nettement reconnues au-delà des frontières. Sur les plans géopolitique et géostratégique, le Maroc de 2025 est dans une tout autre posture que celle de 2004, avec plus d’assurance et surtout un statut de market maker, voire de game changer.

Les partenaires turcs le savent déjà pour avoir capitulé une première fois en 2020 lors de la première révision. Mais attaché comme il l’est toujours aux valeurs de la légalité, du partage et du respect mutuel, pour le Maroc la révision d’un accord de libre-échange est le signe que les partenaires ont évolué et constitue une opportunité de renforcement pour l’intérêt de tous.

Related Articles

ActualitéUne

SM le Roi lance à Rabat les travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech

Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les infrastructures ferroviaires...

UneVidéos

Vidéo. 16è Conférence de l’Energie: Les moments forts de l’édition de Ouarzazate

La 16è Conférence de l’Energie s’est tenue, mercredi à Ouarzazate, sous le...

ActualitéUne

Le coût du dialogue social atteindra 45,738 milliards DH d’ici 2026, souligne Mustapha Baitas

Le coût du dialogue social atteindra 45,738 milliards de dirhams (MMDH) à...