Éditorial: Partenariats transformateurs

Au fur et à mesure que le modèle du partenariat public-privé (PPP) s’étend à différents secteurs d’activité, les opérateurs de part et d’autre sont en mesure d’évaluer le retour sur expérience, ce qui permettra d’en améliorer les mécanismes et aussi de faire évoluer le cadre législatif et réglementaire vers plus d’efficacité.

En plus d’être un excellent modèle pour tirer profit des synergies entre les entreprises privées et les établissements publics afin de réaliser des projets inédits, le cadre PPP est bénéfique aux opérateurs de part et d’autre en matière d’amélioration des capacités intrinsèques. En collaborant de près avec le secteur privé, les établissements publics, souvent connus pour leurs structures lourdes, peuvent développer des modes de management plus proches de ceux du privé basé, entre autres, sur l’agilité et la réactivité.

De leur côté, quand elles prennent part, aux côtés du public, à des projets dans des secteurs inexplorés où elles n’ont pas ou que très peu d’expertise, les entreprises privées gagnent indiscutablement en technicité et en savoir-faire métier. En même temps, elles s’imprègnent aussi des bonnes pratiques en termes de conduite et de gestion de projets complexes, améliorent leurs capacités à mieux s’organiser, à anticiper et à toujours livrer. En permettant cet échange et ce partage de pratiques et d’expertise, les PPP sont un véritable vecteur de transformation économique.