Éditorial : Rendez-vous avec le monde et l’Histoire

En consacrant une large partie du dernier Conseil des ministres au dossier de la Coupe du monde 2030, le Souverain a donné et montré la vraie dimension d’un tel événement pour le Maroc.

D’abord en tenant à faire personnellement le suivi rapproché et rigoureux du dossier, Il place ce dossier au même niveau de priorité et d’importance que d’autres sujets qui font l’objet du même suivi comme l’eau, l’énergie, la protection sociale, la santé… A juste titre d’ailleurs, car la Coupe du monde, en plus d’être la compétition planétaire la plus prestigieuse qu’un pays puisse accueillir, est un événement aux retombées qui vont au-delà du cadre sportif et qui souvent commencent à se produire des années avant le jour J. En se sachant hôte de la compétition en 2030, le Maroc a désormais une échéance fatidique qu’il doit impérativement respecter en remplissant toutes les conditions et exigences que cela suppose. Et ces conditions ne se limitent pas à des stades, des équipements et des infrastructures sportives.

C’est le pays en entier, particulièrement les villes qui accueilleront les matchs, qui devra littéralement se transformer pour s’aligner sur les meilleurs standards internationaux et dans tous les domaines. Transports, voirie, routes et autoroutes, ports et aéroports, parkings, services de santé, hôtels et hébergements, restauration, parcs et lieux de loisirs, entretien des espaces et des équipements, propreté des villes, services publics… Beaucoup de ces questions ne relèvent pas du domaine de l’État à lui seul. Tous les acteurs sans exception sont concernés par l’échéance 2030 : l’administration, les gestionnaires des territoires, le secteur privé, la société civile et quasiment tous les Marocains.

La Coupe du monde 2030 incarne parfaitement le défi de toute une nation qui ne peut être réussi qu’à travers un engagement collectif et total. Et le Souverain a été le premier à montrer la voie pour honorer ce rendez-vous du Maroc avec le monde et l’Histoire…