La question hydrique fait désormais partie des donnes structurelles et paramètres à prendre en compte aussi bien dans toutes les politiques publiques, ou presque, que par les opérateurs économiques dans l’implémentation de leurs projets d’investissement ainsi que par les ménages dans leur vie quotidienne.
Le Maroc a, certes, anticipé la problématique depuis les années 60, mais l’ampleur et la gravité ont atteint ces cinq dernières années un niveau encore plus alarmant quoique prévisible. Et les pouvoirs publics devaient apporter des réponses d’un type nouveau. Les projets colossaux engagés depuis deux ans environ, comme «les autoroutes de l’eau», font partie de ces solutions au même titre, autre exemple, que les stations de dessalement de l’eau de mer (lire notre dossier en pages 12 à 17).
Du côté des opérateurs économiques, privés et publics, notamment les industriels, les promoteurs immobiliers ou encore les hôteliers, les solutions de gestion responsable et optimale de la ressource en eau sont devenues des composantes inévitables et essentielles des plans d’investissement. Il reste, en revanche, deux acteurs majeurs de la chaîne, en l’occurrence le citoyen et les collectivités, pour lesquels de gros progrès devraient être faits en urgence. La réussite face à la menace hydrique passe nécessairement par un réel engagement collectif…










