Maintenant, c’est au Parlement et au gouvernement de faire le leur. Rappelons que ce projet de loi avait provoqué une polémique entre le ministère de tutelle et les professionnels qui craignent que l’ouverture du capital des cliniques sur les non- médecins apporte des «effets nuisibles».
Le CESE semble conforter les professionnels en mettant l’accent sur les mesures, notamment de contrôle, qui doivent accompagner l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. En gros, le Conseil présidé par Nizar Baraka pense qu’il ne suffira pas d’ouvrir les capitaux des cliniques mais qu’il va falloir veiller au grain.
Plus loin encore, le Conseil demande aux responsables d’éviter que les propriétaires des cliniques n’imposent pas des règles contraires à la déontologie médicale. Autant dire que l’ouverture sur les investisseurs n’est qu’une étape et que le plus gros du travail reste à venir.