Chaque année, au mois de juin, les premières discussions au sujet du projet de loi de Finances sont déjà largement entamées.
Et théoriquement, à la fin de ce même mois, les différents ministères devraient recevoir la traditionnelle lettre de cadrage qui leur donne les grandes orientations pour le prochain exercice budgétaire.
C’est sur la base de ce document cadre que se déroule, d’habitude en juillet et août, l’exercice d’arbitrage qui permet à chaque département d’affiner son budget en concertation avec le chef de gouvernement. En résumé, en ce début de juillet, le plus gros du travail doit être déjà réalisé.
Mais les retards sont visiblement devenus une constante depuis la fameuse loi de Finances 2012 qui n’avait vu le jour qu’au mois de mai de la même année.
A ce jour encore, et à en croire des sources aux Finances, il n’y a pas la moindre trace encore ni de la lettre de cadrage, ni même d’une quelconque ébauche. Et comme le mois de Ramadan au Maroc n’est pas un mois particulièrement propice à l’activité cérébrale, on devra certainement attendre le mois d’août, peut-être même septembre, pour y voir clair…