Les fêtes religieuses sont le plus souvent des occasions où les ménages marocains ne se privent pas, chacun selon sa bourse.
Aïd Al- Adha est l’une de ces occasions où le budget consacré par chaque famille est multiplié par quatre ou cinq fois au minimum. Le plus gros de ce budget est bien évidemment consacré à l’achat du mouton. Si les prix proposés dans les différentes villes du pays suivent le niveau de vie, les consommateurs marocains doivent toujours rester maîtres du jeu. Comme chaque fête religieuse, certains vendeurs occasionnels et beaucoup d’intermédiaires sans scrupule sont attirés par le gain facile, faisant flamber les prix et multipliant les tarifs par deux ou trois fois. Cette catégorie de marchands est très connue et visible de tous dans les villes marocaines. Cela veut-il dire pour autant que les familles marocaines doivent subir et suivre le jeu des intermédiaires ? L’un des plus grands avantages dans notre pays concerne la liberté des prix et la libre concurrence.
De ce fait, chacun a le choix de prendre le produit ou la marchandise qui lui convient et qui peuvent être proposés à des tarifs différents. Le mouton de l’Aïd ne déroge pas à la règle. Les acheteurs doivent privilégier les éleveurs au détriment des intermédiaires. Le lancement de la plateforme MyAnoc market est ainsi venu combler un vide important en créant un lien direct entre les acheteurs et les éleveurs. De ce fait, les acheteurs ont le choix entre encourager la transparence des éleveurs nationaux ou «engraisser» les intermédiaires opportunistes. Aï