M. Chabat n’a pas précisé de quelle fonction il démissionnera, mais peu importe, le secrétaire général de l’Istiqlal promet de partir.
En fin politicien qui a roulé sa bosse dans le syndicalisme, le maire de la ville de Fès a toutefois posé une condition. Le PJD doit obtenir plus de voix que l’Istiqlal. Lorsqu’on sait que le parti de la lampe revendiquait la première place dans le scrutin de 2009 sur le plan des voix électorales recueillies, rien n’empêche le parti de la balance de faire la même revendication en septembre prochain sans être à la tête du classement en termes de sièges obtenus.
C’est très subtil. Maintenant, l’assurance avec laquelle Chabat parle de la capacité de son parti de gagner plus de voix ne va certainement pas laisser le PJD indifférent ni son SG. Reste à savoir si l’imprimerie de M. Benkiran a été vendue à M. Chabat. En ces temps de campagne électorale, un peu de fric serait le bienvenu…