Editorial

Existentiel

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Par contre, si la grève échoue, cela voudrait dire qu’on est face à un très gros problème. Car un échec de ce genre est de nature à discréditer l’action syndicale. Autrement, les millions de salariés et de fonctionnaires ne seront plus encadrés. La scène partisane connaît déjà ce problème puisque sur la trentaine de partis politiques que compte le pays, très peu de formations peuvent aujourd’hui se targuer d’avoir une véritable assise populaire.

Dans les années 70 et 80, les syndicats étaient puissants, mais cette puissance ne s’est pas traduite par de véritables acquis au profit des travailleurs parce que le politique et le syndical se mêlaient trop. Certes, des syndicats comme l’UMT tentent de préserver leur neutralité avec un certain succès, mais la récupération politique finit toujours par rattraper les luttes syndicales. Plus qu’un test pour le gouvernement, la grève d’aujourd’hui est d’abord un test, disons, «existentiel» pour les syndicats.

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