En décrétant la fin de l’obligation faite aux voyageurs entrant sur le sol national de produire un test PCR, en sus du justificatif de vaccination, le gouvernement a levé le dernier verrou auquel étaient confrontés les professionnels du tourisme.
Ces derniers qui, pour rappel, ont bénéficié récemment d’un programme d’appui conséquent, de 2 milliards DH, pour les aider à relancer la machine. Mais pour cela, il fallait encore que le flux de touristes soit libéré. Aujourd’hui c’est chose faite avec un nouveau protocole sanitaire que le ministère de la santé vient d’ailleurs d’actualiser avec les nouvelles mesures. Maintenant, la balle est dans le camp de l’ensemble de la communauté du secteur touristique qui doit se remettre rapidement au travail. Et il ne s’agit pas seulement des opérateurs et particulièrement les hôteliers.
Ils sont certes au cœur de l’écosystème, mais le défi se pose aujourd’hui à l’ensemble de la chaîne de valeur. Car l’activité touristique ne se résume pas à des infrastructures d’accueil. Pour le touriste, marocain comme étranger, un séjour dans une destination et un hôtel est surtout une expérience humaine, des moments d’échange et de partage avec des femmes et des hommes qui font la prestation.
La dernière campagne de promotion de la destination Maroc, «Terre de lumière» a, à juste titre, mis en avant ce caractère humain. Aux professionnels de le traduire dans les faits à travers la formation et la promotion des compétences.