Les aides sociales directes démarrent effectivement avec l’ouverture des inscriptions sur une plateforme digitale dédiée.
Selon les projections établies, le budget global alloué à ce dispositif sera de 25 milliards DH pour la première année, 2024, avant d’atteindre 29 milliards par an à l’horizon 2026. Parallèlement, le chantier de généralisation de la couverture maladie, AMO, aux familles en situation précaire, mobilisera un budget annuel de 10 milliards DH.
Donc à très court terme, en 2026, le budget public alloué au soutien direct des ménages démunis ou en situation précaire atteindra les 40 milliards DH qui iront, cette fois-ci, directement dans les poches des personnes bénéficiaires qui le méritent réellement grâce au dispositif de ciblage rendu possible par le Registre social unifié. Dans le passé, il arrivait que l’État débourse, entre autres à travers la Caisse de compensation, des budgets conséquents mais avec la certitude qu’une bonne partie profitait à des catégories pas forcément dans le besoin.
A ces 40 milliards DH, qui représentent presque 3% du PIB annuel du Maroc, directement injectés dans le soutien social, il faut ajouter d’autres budgets qui ciblent indirectement les mêmes catégories en contribuant effectivement à l’amélioration de leurs conditions et niveau de vie.
C’est le cas de l’INDH pour lequel la quote-part qui revient au budget de l’État est de 11 milliards DH par an au titre de la phase 3 du programme. Une opération comme «Un million de cartables» est également un exemple d’actions sociales à impact direct. Elle mobilise quelque 600 millions DH. A cela il faut ajouter aussi le budget de la Caisse de compensation qui continuera d’exister pour quelque temps encore. Et la liste est longue.