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Fashion hub

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L’intérêt que portent aujourd’hui les industriels chinois du textile au hub Maroc n’est pas anodin.

Regroupés au sein de la puissante fédération CNTAC, ces industriels savent pertinemment que le Maroc leur offre une plateforme idéale pour accéder rapidement et facilement à trois gigantesques marchés d’un seul coup, à savoir l’Amérique du Nord, particulièrement les USA, le marché européen et le marché en devenir et en pleine croissance du continent africain.

La Chine exporte chaque année près de 340 milliards de dollars en produits textiles dont 60 milliards sur le marché nord-américain et près de 50 milliards sur l’Europe. Évidemment, il n’a pas échappé aux opérateurs chinois que grâce à ses accords de libre-échange, le Maroc est en mesure de leur offrir une véritable autoroute vers ces trois méga-bassins de consommation. Ils l’ont d’ailleurs suffisamment testé pour le savoir à travers notamment le retour d’expérience des entreprises chinoises déjà implantées sur le sol national.

Le Maroc, pour sa part, ne peut être que gagnant d’une implantation massive du textile chinois et particulièrement à travers, d’abord, le volume d’investissement et les emplois qui en découleront mais aussi et surtout à travers l’intégration de la chaîne de valeur. Car comme dans l’automobile ou l’aéronautique, l’arrivée de géants chinois signifiera automatiquement la création d’un écosystème notamment pour le sourcing amont et les intrants. Ce qui, historiquement, a toujours été le chaînon manquant au Maroc.

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