En l’espace de deux journées seulement, elles ont été 1.150.000 personnes à faire le déplacement pour aller découvrir l’univers de la police marocaine.
Un univers qui a toujours fasciné les jeunes, certes. Mais ce n’est certainement pas par fascination seulement que les journées portes ouvertes organisées par la DGSN à Fès ont drainé des foules aussi nombreuses. Ce rendez-vous annuel instauré depuis 2017 a inévitablement une vocation pédagogique pour un spectre plus large de la population.
Pour les jeunes, et particulièrement ceux qui s’approchent de l’âge adulte et de la vie active, découvrir et connaître les métiers de la police peut aider à susciter ou encourager des vocations. En revanche, pour les plus âgés et pas forcément en phase de construction d’un projet professionnel, faire connaissance avec le corps de la police relève de la pédagogie civique.
En découvrant l’ampleur des missions remplies au quotidien par les femmes et hommes de la police, le citoyen lambda est à même de changer son regard. Le policier peut ne plus être perçu comme l’agent en charge de contrôle, de sanctionner, de veiller au maintien de l’ordre seulement mais bien plus.
Faire découvrir et expliquer cet univers au citoyen lambda est de nature à le familiariser avec la police en donnant à cette dernière un contenu plus humanisé, un visage plus sociétal loin des volets coercitifs du métier. C’est la meilleure voie pour que la société s’approprie son corps de police et y voie un acteur et un vecteur de cohésion. Jamais les policiers n’ont autant mérité leur titre le plus célèbre, gardiens de la paix.